Un grand Merci à M.V, pour m’avoir aimablement fais partager ces clichés du rendu de son intérieur après l’installation des créations Noyer & British Green, et pour m’y avoir joint ce petit texte, décrivant en quelques lignes, en guise de remerciement pour le travail effectué, le parcours de la Mayfair de son épouse.
La mini de Dorothee lui a été offerte en 1988 pour la naissance de son second enfant.
Il s’agissait alors d’un modèle Mayfair, neuf, gris métallisé, velours beige auquel son mari avait fait ajouter un tableau de bord bois “de base”.
En 1993 un peu abimé par les enfants, l’intérieur a été refait en cuir Connolly vert (sièges, garnitures de portes).
La voiture n’est utilisée que dans Paris et dort dans un garage, mais elle rouille…
Hors de question de la changer : c’est un souvenir ! Les années passent et la rouille gagne… mais Dorothee ne veut rouler qu’en Mini et n’a pas envie que son mari la lui change !
En 2003 ou 2004, bien que cela ne vaille pas la peine financièrement de faire ce travail, le mari de Dorothee confie sa Mini a un restaurateur de banlieue parisienne, excellent mécanicien qui avait alors un bon peintre à demeure. La voiture est entièrement déshabillée, restaurée en carrosserie, et peinte dans un vert unique, exclusif, dans l’esprit des années 1960, dit Dorothee Green ! Un grand toit ouvrant en toile noire, électrique, est ajouté. Le pavillon est alors refait en un superbe skaï vert, assorti à la sellerie.
Une suspension digne de ce nom équipe désormais la Mini de Dorothee. Ce n’est pas encore la confort d’une Rolls, mais avec les sièges redessinés, rembourrés, sur une chaussée neuve s’il n’y avait le bruit du moteur on s’y croirait presque !
Depuis, Dorothee et sa famille ne vivent plus en France, et c’est dans Lisbonne qu’on croise sa Mini.
Pour qui ne connait pas cette superbe ville, Lisbonne a 7 collines, comme Rome, et le nombre de ses rues ont des pentes vertigineuses. Les freins chauffent et le moteur peine…
En juin 2012, le mari de Dorothee fait donc refaire pour la seconde fois sa Mini pour l’adapter à cette ville, et à sa rigueur climatique…il y fait si souvent 35° !
On commence donc par le moteur, qui a en effet été quelque peu amélioré…(!). Plus aucun problème pour monter les cotes les plus spectaculaires.
Il a fallu changer la pot, désormais central et en inox. Le bruit de la mini de Dorothee est entre celui de la Triumph TR6 et d’un MG. Un compte tour et un manomètre de pression d’huile (smiths) s’avèrent nécessaires, et pour l’esthétique un voltmètre a été ajouté. Le tableau central en bois, des années 60, accueillait déjà un manomètre de température et une horloge flanquant le compteur central. Il fallait donc loger les 3 nouveaux cadrans dans une console, et c’est avec l’accoudoir celle d’ONLYMINI qui convenait le mieux et paraissait la plus esthétique au mari de Dorothee.
Les pièces de carrosserie qui n’avaient été changées par des pièces d’origine lors de la première grande restauration ont cette fois été éliminées, et à nouveau entièrement décapée la mini de Dorothee est repeinte dans son vert exclusif. Là encore c’est ONLYMINI qui a été retenu pour la touche finale : l’ajout d’une garniture complète de malle avec porte documents.
Ni Dorothee ni son mari n’entendent grand chose à la mécanique. Ils ne savent donc pas vraiment ce que Evaristo (préparateur de voitures de courses et passionné de Mini anciennes qui leur a été présenté par un ami collectionneur de voitures et lui même propriétaire d’une petite écurie) a ajouté au moteur, mais la mini de Dorothee ne s’essouffle plus du tout dans les cotes sans jamais dépasser 4000 tours… Une voiture ne saurait avoir une telle nervosité sans en contre partie pouvoir s’arrêter…net ! Un nouveau système de freinage avec servo-frein a été ajouté. Le freinage est tout simplement spectaculaire. Dorothee et ses passagers n’oublient heureusement jamais leurs ceintures. Au premier freinage d’urgence le mari de Dorothee habitué à “appuyer” sur la pédale s’il n’avait pas porté sa ceinture…aurait été éjecté par le toit ouvert !
Le compteur de la Mini de Dorothee affiche 8500 kilomètres pour les 108500 kilomètres réels de la voiture. Aucune panne en 24 ans ! Dorothee espère conserver sa Mini encore au moins 26 ans.
C’est un peu sa Rolls, mais avec un “plus”. La Mini attire la sympathie !
Dorothee qui a maintenant repris possession de sa Mini depuis quelques jours, et découvert très exactement 24 ans après la première livraison de la voiture sa nouvelle restauration, est ravie ! Son mari a tenu en nous adressant ces quelques lignes et photos, à remercier ONLY MINI pour son efficacité et sa gentillesse.